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Au nom de l'amour et au prix de la haine !

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26 juin 2008

Ayééééééééééééé !

Ben voilà, dans la vie d'une femme il y a aussi des jours heureux :)

Aujourd'hui, c'est le cas, j'ai reçu une nouvelle que j'attendais depuis bien longtemps et que j'avais presque oublié tant la durée a été longue....

Je vais pas m'étendre sur les détails de la durée, mais je peux dire que ça a mis un temps fou.

Il est des chaînes qui n'ont plus lieu d'être et qui durent et perdurent, c'est plus le cas !

Je suis enfin DIVORCEE (j'ai trouvé l'acte ce soir en rentrant du travail :p).

J'ai eu l'impression de respirer un air nouveau tellement cette situation devenait de plus en plus pesante.

6 ans de séparation, un divorce entamé depuis bien longtemps (refusé quand même à plusieurs reprises par Monsieur, trois moratoires élaborés et jamais signé !!!! ), obligation d'assigner et tout le taintoin, accouchement difficile et prévu pour plusieurs années et au bout de 6 ans enfin un papier qui dissout ce qui aurait dû l'être depuis longtemps.

Plus de lien, mis à part les enfants c'est déjà beaucoup car pour gérer les voeux de Monsieur c'est pas le top (choix déterminés par lui et contestés habilement après... et enfinnnnnnnnnnnnnnn pour moi une obligation de respect dans ses paroles.

Alors on a peut-être pas réussi un mariage, ni une vie ensemble mais si j'ai un voeu à formuler ce serait que pour les enfants au moins, et dans leur intérêt, pour leur santé psychologique : on puisse réussir ce divorce. Respecter la vie privée de chacun et surtout ne pas juger ou critiquer inutilement, le plus important : NE PAS FAIRE SOUFFRIR LES ENFANTS en dégradant l'autre.

Je veux que mes enfants soient heureux et qu'ils apprécient la vie autant chez leur papa que chez leur maman, alors pour ça l'intelligence et la communication (sans énervement et sans raccrochage au nez) se doivent d'être là. Le respect aussi de leur vie que cela soit chez moi ou chez lui, et même quand on les voit partir pour aller chez l'autre parent, que notre coeur est pincé parce qu'ils vont nous manquer... qu'il n'y est pas culpabilisation habile qui va les mettre mal pendant un moment. Car cela fait souffrir les enfants et c 'est moche !

Alors concilions et conjuguons juste pour eux, en étant discret pour la vie de l'autre, pour que ce soit des enfants épanouis qui ne ressentent pas la frustration d'être heureux quand ils se trouvent chez maman ou chez papa et qu'on les laisse en paix dans leur vie d'enfant ou d'adolescent.

Je souhaite à Monsieur beaucoup de bonheur et sans faire trop d'humour (pour ceux qui nous connaissent) qu'il trouve chaussure à son pied, je cède la place qui est froide depuis bien longtemps sans regret, je dis ça sans aucune haine et sans amertune.

Ca mérite bien une coupette non ?

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18 octobre 2007

Récupérations...

Les actes de récupération ont été courants et constants durant les 5 ans qui ont passé.

Quand je parle de récupération, le sujet peut paraître vaste, j'en conviens. Mais ce genre de choses est faite de manière insidieuse.

La récupération au sens que je veux le dire tient du fait de profiter d'avoir une entrée pour pouvoir éloigner toute personne qui pourrait aider, soutenir la personne que l'on veut isoler.

Je suis passée par toutes les phases de ce type-là, non pas que moi-même je l'ai pratiqué mais mon ex en a usé et abusé avec une force et un aplomb extraordinaire allant jusqu'à me faire des confidences écrites et orales quand il a cru qu'il avait gagné.

L'action contre moi a été menée dans un premier temps vis à vis de ma famille et de mes amis proches. Je dois dire que cela continue encore à ce jour. Il a raconté tout et n'importe quoi pour ramener des gens à sa cause, faisant un travail de fond avec ma famille et plus les énormités étaient dites plus elles étaient vérités aux yeux des gens. Droguée, alcoolique, mauvaise mère ne m'occupant ni de mon foyer ni de mes enfants, allant jusqu'à dire que dans ma vie il m'était arrivé de me prostituer... Tout a été bon pour pouvoir m'éloigner de ma famille et de mes amis, oubliant lui ses propres culpabilités, les faisant passer à la trappe et surtout se valorisant par son langage, puisque ce genre de menteur et d'hypocrite est souvent cru, la larme facile au coin de l'oeil, la bouche qui tremble, enfin toute la panoplie du manipulateur sortie.

Ma famille l'a cru dans ses délires et n'a jamais pensé à vérifier ses dires à ce moment-là. Je me suis donc retrouvée en grande partie isolée des êtres qui m'étaient chers et que j'aimais profondément, n'osant plus appeler personne durant des années car tout ce que j'aurais pu dire pour me disculper aurait eu le goût de justification. Quelques irréductibles ont tenu bon malgré ses assaux répétés et ont gardé pour moi tout le respect qu'ils avaient, ignorants les plaintes et les "conseils" d'ami qu'il pouvait prodiguer.

Je me suis parfois demandé à quoi servaient et pour quelles raisons ces dénigrements qu'il formulait à mon encontre, je cherchais les bénéfices qu'il pouvait en tirer et ne les trouvait pas à l'époque. Je sais à présent ce qui l'anime en grande partie, mis à part la valorisation de lui-même, le besoin de détruire l'autre, l'argent est son cheval de bataille. En cela il n'hésite pas à passer de longs moments avec des gens qu'il critiquait il fût un temps et dont il trouvait leur présence insupportable. Mais cela il ne le dira pas, tout simplement il n'a pas envie de perdre la "vache à lait" ou pour employer un terme de ma famille " la pompe à fric".

Que faire face à cela ?

Je me suis souvent poser la question et je n'ai trouvé aucune réponse car pour pouvoir contrer tout cela il faut passer par la phase de la justification et si on se justifie on a obligatoirement une culpabilité.

J'estimais que sur les élucubrations qu'il racontait je ne me sentais pas coupable de sa vérité, donc je ne me suis jamais "défendue" aucunement sur ce qu'il racontait, pensant que ma famille chercherait un jour ou l'autre à savoir la vérité.

Mais les années ont passé et les gens sont restés pour la plupart comme cela sans chercher aucunement le fond des choses et ont préféré tourner le dos à la vérité plutôt que d'avouer leur erreur de jugement.

18 octobre 2007

Il était une fois...

Il était une fois... y a-t-il eu une fois ?...

Question que l'on mettra de côté car pour l'instant elle n'a aucun intérêt.

Mon histoire est celle de beaucoup de femmes et d'hommes qui croient en des valeurs malgré l'expérience du vécu qui peut parfois montrer que l'on peut se tromper et que l'on s'est trompé.

La séparation de notre couple s'est faite il y a de cela 5 ans.

Après 12 ans de mariage et 14 de vie commune au total, un soir j'ai reçu un coup de téléphone de mon mari me disant qu'il ne rentrerait plus, qu'il avait trouvé son bonheur auprès de quelqu'un d'autre et qu'il allait enfin pouvoir vivre.

Je lui ai demandé de réfléchir, de venir en parler avec moi avant de tout détruire. Il s'y est refusé m'alléguant qu'il nageait dans le bonheur et qu'il n'était nullement besoin de parler, pourquoi faire ?

Je lui ai donc demandé de venir chercher ses affaires dès le lendemain matin.

J'ai appelé mes frères pour les informer de la situation, j'étais en état de détresse complète. La femme de mon frère le plus âgé m'a dit tout de go : Bienvenue aux clubs des cocues ! T'es pas la première et ni la dernière, d'ailleurs si je crois me souvenir il me semble que ton frère......

Et je n'en dirais pas plus, tout était dans l'élocution, je crois que j'aurais préféré qu'elle me dise tout ça en anglais, ça aurait eu le mérite de me faire réfléchir et non de me peiner de plus.

Mon autre frère était compatissant, et ma belle-soeur se voulait rassurante.

Blessée, meurtrie au plus profond de moi-même, jai voulu en savoir plus et n'ai pas hésité à regarder sa boite mail. En fait, c'est ma fille et mon beau-fils qui ont pu lire les différentes lettres les premiers, j'ai entendu ma fille pousser un cri comme si elle avait reçu un coup.

Tout idée qu'elle avait pu se faire du couple partait en éclat et celui qui avait été son beau-père se révélait au grand jour. Le lendemain matin, je me suis résolue à lire les lettres adressées à cette femme qui en disaient beaucoup sur leur relation et sur la durée de leur relation ainsi que leur projet. Et j'ai pu constater qu'aucune place dans ses projets étaient accordés aux enfants.

La liberté qu'il désirait si ardemment et qu'il avait trouvé sur un site, en jouant à la belote tout simplement auprès d'une femme dont j'ignorais tout... sauf ce que je pouvais lire à ce moment-là.

J'ai découvert que les mots employés à la rédaction des lettres de mon époux, ne différaient pas de ce qu'il avait pu me dire un jour, des promesses écrites qui étaient le clônage de son comportement durant des années, et des mots qui revenaient sans cesse dans ma tête avec le mot mensonge par dessus. Mensonges auquels mes oreilles s'étaient habitués.

Il lui tardait tant de passer ses nuits avec elle que je décidais donc de lui préparer sa valise et j'attendis que cette homme qui n'était plus le mien arrive.

Les choses ont été rapides, sans élégance aucune il m'a dit qu'il allait prendre une douche. Je la lui ai refusé cela en lui disant d'aller se décrasser ailleurs des frasques de sa nuit. L'air en colère, il a pris sa valise et est parti après des invectives. Epuisée de la nuit que j'avais passé sans dormir, je me suis écroulée sur mon lit en pleurant, et peu à peu les sanglots rythmés m'ont envoyé doucement dans les bras de Morphée.

(à suivre...)

28 septembre 2007

Dénigrements et silences...

Les enfants ne devraient pas être les spectateurs de certaines situations concernant le divorce.

Le jeu de certains parents qui tendent à se servir des enfants pour assouvir leur propre guéguerre ne devraient pas agir de la sorte.

C'est un acte de lâcheté que de mêler ses propres enfants à des actes de dénigrement contre l'autre parent.

J'entends dénigrement dans le fait de raconter des choses qui ne concerneraient pas l'enfant d'une part, et aussi de déformation dans le but de mettre une pression supplémentaire sur l'autre parent car la réaction de l'enfant face à cela est de croire ce que le parent lui dit et souvent l'esprit naif des enfants ne peut faire la part des choses. Cela provoque des souffrances dont l'enfant n'a pas besoin...

Il y a des enfants qui subissent sans dire quoi que ce soit ce genre d'attitude, c'est le cas des miens... car l'omerta pratiquée fait plus de dégâts qu'autre chose. Et les adultes qui provoquent cela ne se rendent pas compte du mal qu'ils leur font... J'en parle sans colère aucune, je pense que si l'adulte fait cela c'est qu'il a des souffrances quelque part et que peut-être une aide médicale pourrait l'aider à sortir toutes ces choses sans qu'il ait recours en se servant des enfants.

Aussi j'ai pris la décision de ne plus me taire et d'essayer de leur expliquer certaines choses, pour qu'ils puissent se poser les bonnes questions quand le problème se pose. Non pas que je veuille qu'ils se retrouvent entre le marteau et l'enclume, mais j'aimerais qu'ils puissent parler et débattre de ce qu'ils n'osent pas parler, de tout ce qu'ils peuvent entendre et qu'ils aient surtout la faculté de pouvoir rompre cette situation de secret qui leur pèse vraiment lourdement.

25 septembre 2007

Bienvenue à toutes et à tous !

Pourquoi un énième blog parlant du divorce et de ses problèmes ?

Peut-être pour pouvoir partager mes expériences anciennes pour certaines, et plus récentes pour d'autres et surtout me permettre d'acquérir des petites réflexions sur le divorce, les coups bas de chacun, le mal-être des enfants et la manipulation des adultes envers eux, l'hypocrisie, les récupérations diverses, l'humour, le désespoir, le temps du pardon et les efforts pour l'amour de nos enfants.

Je ne souhaite pas revêtir la toge d'un juge...

Mais tout simplement comprendre les mécanismes et les intérêts qui animent et qui renforcent chacun dans sa haine envers l'autre pour arriver à ses fins.

Pourquoi utiliser les enfants au lieu de les laisser tranquilles et en dehors des choses qui ne regardent que les adultes tout en sachant qu'on leur cause du tort et qu'on peut être à même de les déstabiliser...

Pourquoi chercher à détruire la personne qu'on a pu aimer un jour, faire le vide autour d'elle (ou de lui bien sûr) par le biais de quantités d'actions insidieuses, de paroles amères, pleines de frustration, comme si celle ou celui n'était même plus rien, anéanti comme une poussière et ne méritant pas de pouvoir relever la tête.

Voilà un peu ce qui m'a amené à vouloir en parler dans un blog au vu de tout un chacun, même si tout cela est considéré comme intime, car souvent toutes ces choses nous touchent au plus profond et pour certains d'entre nous la situation est si pénible qu'elle lève toute envie de continuer la route sur laquelle la vie nous a mener et que nous avons choisi en toute conscience.

Par le biais de ce blog, vous pouvez participer et réfléchir, pourquoi pas aussi partager les situations coquasses qui ont pu se présenter à vous, une touche d'humour serait la bienvenue pour un sujet aussi grave souvent.
Voilà un peu ce que j'aimerais exprimer et échanger.

Alors toutes et tous à vos plumes pour me laisser votre avis pourquoi pas ou vos anecdotes.


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